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Episode 3 : « Ta vie avec » L’hypersensibilité

Episode 3 : « Ta vie avec » L’hypersensibilité

Bienvenue dans « Ta vie avec »

Le podcast où on parle de différence. Aujourd’hui, on parle de l’hypersensibilité avec Maëva.
Le site de Maëva : http://pinkpositive.fr/

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Retranscription Épisode 3


Bon matin, et bienvenue dans “Ta vie avec”, le podcast où l’on parle de différence. Je suis Leila Kadi Louche, coach de vie et accompagnatrice au changement. On se retrouve pour l’épisode 3 sur l’hypersensibilité avec Maeva, ma toute première invitée !

LKL: Coucou Maeva !

M: Coucou Leïla !

LKL: Alors je vais te laisser te présenter, pour les personnes qui ne te connaissent pas.

M: Alors, je suis Maeva Abrial, coach en psychologie positive spécialisé dans l’accompagnement des femmes hypersensibles. On me connait aussi sur les réseaux sociaux sous le nom de : Pink.positive.coaching (https://www.instagram.com/pink.positive.coaching/?hl=fr).

LKL: Super merci beaucoup, pour commencer est ce que tu pourrais nous expliquer ce qu’est l’hypersensibilité ?

M: Alors il ne faut pas confondre hypersensibilité et hyperémotivité, quelqu’un d’hypersensible ne va pas forcément pleurer facilement, avoir la larme à l’oeil devant des comédies romantiques ou autre. Ce qui est complexe dans l’hypersensibilité c’est qu’elle se manifeste de différentes manières suivant les individus. Il y a cependant des caractéristiques qui reviennent très souvent, déjà une très grande empathie ce qui va augmenter les sensations des hypersensibles tout au long de la journée. Aussi on remarque une grande attention portée aux détails, aux nuances et aux subtilités, et en particulier dans les relations humaines. Ce point peut s’avérer compliqué socialement pour la personne hypersensible, surtout lorsqu’elle face à un quelqu’un qui ne l’est pas. On peut vite avoir l’impression que tout est exagéré, que toute réaction prend des proportions énormes, alors qu’en réalité il ne s’agit que de la perception de ces personnes. Enfin, on note comme dernière caractéristique la créativité, ce qui ne veut pas forcément dire apprendre pour le domaine artistique, cela peut prendre forme à travers la cuisine, la décoration d’intérieur etc. mais aussi dans les relations.
Je tiens à revenir sur le fait de ne pas confondre hypersensibilité et hyperémotivité, car il y a de nombreux clichés sur l’hypersensibilité et on fait des amalgames sur l’un et sur l’autre. On a tendance par exemple à penser que les personnes hypersensibles sont introverties, alors que ce n’est pas forcément le cas, bien au contraire. Il y a souvent le cas de femmes qui ne connaissent pas leur hypersensibilité, qui ne savent pas la gérer, et qui donc décident de l’enfouir et de se protéger en ayant un très fort caractère, cela peut rendre le diagnostic plus complexe à poser. Le diagnostic est généralement assez compliqué à  poser, beaucoup de femmes ne savent pas qu’elles sont hypersensibles, et n’y ont même jamais pensé.

LKL: Oui, ça me parle vraiment ce que tu dis là. Comme je te l’ai dit avant, je suis hypersensible et je l’ai su très tard, quand j’avais environ 29 ans. Et je n’avais jamais pensé pouvoir être hypersensible car j’ai un fort caractère, je ne suis pas du tout genre à pleurer facilement, je suis extravertie. Et en fait avec du recul, je me suis rendue compte que je confondais hypersensibilité et hyperémotivité.
Comment est ce que l’on sait qu’on est hypersensible ? Comment ça s’est fait pour toi par exemple ?

M: Vaste question ! Alors il y a différentes manière de le découvrir. Pour ma part je ne pensais pas non plus pouvoir l’être, je savais que j’avais une certaine sensibilité, mais tout ce mélange de clichés sur l’hypersensibilité en tête, qui faisait que je ne  m’identifiais pas à cela. Pour tout vous dire, j’ai découvert mon hypersensibilité en achetant un livre pour ma grand-mère, qui est elle hypersensible. Avant de lui offrir le feuillète le bouquin par curiosité, et là je découvre une toute autre version de ce qu’est l’hypersensibilité. Je me reconnaissais dans un bon nombre de situation ou d’états. J’avais souvent cette impression de ressentir des choses qui m’étaient propres et que personne ne ressentait, alors qu’en réalité ce n’était pas le cas.
Après cela, j’ai fait énormément de recherches, et j’ai aussi expérimenté pas mal de choses. Cela m’a vraiment passionnée. J’ai notamment appris qu’il y a plus de personnes hypersensibles que ce que l’on pense, à peu près 20% mais ce serait peut être plus. Il y en a même qui vont jusqu’à dire que nous serions tous hypersensibles, que ce serait la norme, et que les personnes qui ne le seraient pas seraient alors hyposensibles. Je ne peux pas me prononcer là-dessus , mais je trouve tout de même intéressant de se dire que le curseur n’est peut être pas là où on le croit.

LKL: Oui je comprends. Est ce que l’on ne pourrait pas aussi voir ça d’un point de vue sociétal, et se dire que ce serait un formatage de notre société. On nous inculque dès tout petit que l’on doit être fort, qu’il ne faut pas montrer ses émotions, qu’elles sont sales etc.

M: Ah si si complètement, comme tu dis il ne faut pas pleurer, se mettre en colère etc. Les émotions doivent être cachées, et cela engendre beaucoup de souffrance. Les émotions font parties de l’être humain, c’est normal que l’on en ait, ce sont des messagères. Pour moi, par exemple, il n’est pas question de les refouler, de les bannir ou de les ignorer. Je vois souvent des articles sur la gestion des émotions, il est conseillé de faire des exercices de respiration pour calmer les émotions. On cherche rarement la provenance de l’émotion, de la raison pour laquelle elle se manifeste. La colère par exemple est souvent perçue comme une émotion qu’il faut refouler. Mais non, la colère c’est sain, c’est ce qui incite à poser des limites, ça peut aussi venir de blessures intérieures. Je ne dis pas que la colère qu’on ressent envers quelqu’un est forcément légitime mais il faut la comprendre et l’interpréter plutôt que d’essayer de calmer tout de suite l’émotion. J’ai l’impression qu’on voit l’émotion comme un stimuli qui arrive comme ça, un indésirable dont on ne veut pas et dont on veut se débarrasser le plus vite possible. Alors ça peut marcher mais ça s’appelle refouler ses émotions, et plus on refoule, plus on va se faire submerger. Concrètement quand on refoule, l’émotion ne disparaît pas mais va se loger quelque part en nous et plus on va faire ça, plus on risque de se retrouver dans la situation de la goutte d’eau qui fait déborder le vase. On peut soudain “péter les plombs” et ça peut prendre la forme de larmes, de colère, d’un burn-out, d’une dépression … Ça peut être plein de choses. En tout cas c’est vraiment important d’exprimer ses émotions et de trouver une manière saine de le faire et être à leur écoute. Je dis souvent qu’il faut redonner leur juste place de messagères aux émotions.

LKL: Je te rejoins vraiment sur le fait que l’émotion est un message. Quand on est hypersensible, on ressens peut être ce message un peu plus fort. Mais il faut l’écouter sinon le vase, à un moment, il déborde. Comment tu aides les femmes hypersensibles ?

M: Je les aide au travers de deux accompagnements. L’hypersensibilité peut poser des problèmes dans plein de domaines. Mes domaines d’expertise sont la gestion des émotions, avec ma propre approche où on est plutôt dans le fait d’apprivoiser les émotions, et l’hypersensibilité dans les relations amoureuses. Dans l’hypersensibilité dans les relations amoureuses, il y a deux grands types de femmes qui sont concernées. Il y a celles qui sont en couple et qui se laissent facilement submerger par leurs émotions. Elle ont cette attention au détail qui peut poser problème dans leur couple. Donc l’apprentissage dans ce programme de coaching c’est d’arriver à retrouver une communication saine, d’arriver à se faire comprendre à l’autre même s’il ne fonctionne pas comme nous. Le deuxième type ce sont des femmes célibataires, soit celles qui n’ont pas de relation, soit celles qui ont eu des relations un peu toxiques et qui veulent sortir de ces schéma là, qui veulent aller vers des relations saines. Comme je le disais, les personnes hypersensibles sont très empathiques et cela peut attirer de mauvaises personnes si l’on a pas appris à se protéger et à poser des limites. L’idée n’est pas de se protéger en créant une forteresse autour de soi, c’est juste de se considérer. Une valeur que je mets au centre de mon programme d’accompagnement dans les relations amoureuses c’est la confiance en soi. Les personnes hypersensibles reçoivent souvent des remarques, et les critiques vont les toucher encore davantage. Donc je travaille énormément sur la confiance en soi et sur l’amour de soi. Si on s’aime, qu’on a confiance en soi et qu’on s’estime personnellement, les personnes autour ne peuvent pas manipuler. L’hypersensibilité peut attirer des personnes qui manipulent, qui se servent de cette sensibilité. Si la personne hypersensible apprends à savoir qui elle est, cette manipulation ne fonctionne plus. Parce que la personne hypersensible aura appris à se donner autant d’importance qu’elle en donne aux autres. C’est un équilibre à retrouver ou à créer parfois.

LKL: C’est vraiment apprendre à vivre ses émotions et à sortir de cette hyper-empathie qui peut nous amener au syndrome du sauveteur.

M: C’est exactement ça. C’est vrai que souvent chez les femmes hypersensibles (surement aussi chez les hommes mais ce n’est pas ma spécialité), on retrouve ce besoin d’aller sauver des personnes. Donc elles vont se mettre avec des compagnons ou des compagnes qui ne leur correspondent pas vraiment : des personnes qui vont jouer avec leurs sentiments, qui profitent énormément, et elle vont avoir beaucoup de mal à lâcher prise parce qu’elle vont avoir besoin de sauver la personne. Ce sont aussi des cibles faciles pour les manipulateurs, les pervers narcissiques. Réussir à s’estimer et à retrouver cet amour de soi, ça permet de remettre les choses en perspective et de comprendre quand quelqu’un exagère et de savoir poser des limites. Ça permet de sortir de ce schéma de victime, bourreau, sauveur et d’être sur des relations saines tout simplement.

LKL: Tu as aussi un groupe facebook aussi pour les femmes hypersensibles ?

M: Oui, j’ai créé un groupe privé pour les femmes hypersensibles. Le but c’est qu’elles puissent échanger, se confier, s’entraider. J’en suis très contente car c’est une belle communauté. Ça permet à celles qui le veulent d’écrire sur des problématiques parfois assez lourdes, des choses qui sont difficiles pour elles et ça leur permet d’être lues et conseillées dans la bienveillance. J’ai communiqué sur la bienveillance, mais de toute façon, les personnes qui viennent dans ce groupe sont dans une optique de bienveillance. Ça permet à chacune d’être bien. Beaucoup de femmes hypersensibles m’ont dit après avoir rejoint ce groupe que ça leur avait permis de se sentir beaucoup moins seules et de comprendre qu’elles n’étaient pas anormales parce que ce qu’elles vivaient, d’autres le vivaient, différemment bien sûr, puisque chacune a sa vie et ses problématiques. Cela permet de voir que ce que l’on peut traverser intérieurement, d’autres le traversent aussi. Je fais aussi des lives dedans mais l’objectif principal reste l’entraide et l’échange.

LKL: C’est vraiment génial parce que quand on est hypersensible on ne se sent pas en sécurité émotionnelle. Avoir cet espace là où on se sent en sécurité émotionnelle avec des personnes qui traversent les mêmes choses que nous, je pense que ça doit aider de nombreuses femmes.

M: C’est ce que m’ont dit plusieurs d’entre elles. Et je suis contente parce que c’était mon but. J’ai restreint le groupe, je ne l’ai pas ouvert aux hommes. Ce n’est pas contre les hommes, c’est juste que j’ai estimé que ce serait plus facile pour ces femmes de s’ouvrir en se sentant juste entre elles.

LKL: Dans un esprit de sororité en quelque sorte. Qu’est ce que l’hypersensibilité t’apporte dans ta vie aujourd’hui ?

M: Elle m’apporte beaucoup de choses. Ce que je dis souvent c’est qu’on peut transformer l’hypersensibilité et l’hyperempathie en atout. Je suis en lien étroit avec mes émotions puisque j’ai des émotions et que mon but n’est pas de les empêcher d’arriver. Je suis passée par toutes ces choses là avant d’être coach. J’ai eu des fortes émotions, j’ai construit une carapace, j’ai bloqué mes émotions, j’ai même fait une dépression, et je suis ressortie de tout ça. Il y a une leçon que ça m’a apprise et que j’aime beaucoup transmettre : l’hypersensibilité il ne faut pas la prendre comme une vulnérabilité et une faiblesse qu’il faut essayer de cacher. Parce que quand on fait ça et qu’on se cache derrière un fort caractère, ça va très souvent faire fuir les personnes bienveillantes qui vont avoir peur de ce caractère. En revanche, les personnes manipulatrices, qui ont de mauvaises intentions, vont sentir la faiblesse derrière le masque et on se retrouve piégé. On se trouve exactement dans la situation qu’on voulait éviter. C’est quand j’ai commencé à accepter mon hypersensibilité et mes émotions et que j’ai montré ma sensibilité aux gens, que j’ai gagné de la force et que mon entourage a changé. Je suis maintenant entourée de personnes bienveillantes. Et vraiment, l’hypersensibilité, quand on l’accepte, ça donne beaucoup de force. Quand je parle, je dis les choses comme elles sont. Par exemple, si je suis en soirée avec des gens et qu’une personne qui ne me connait pas va me faire une remarque déplacée sous couvert d’humour, où on voit vraiment la pique qui a été lancée, avant, pour couvrir le fait que ça avait pu m’atteindre, je serais rentrée dans le jeu du cynisme. J’aurais lancée une autre pique et après c’est un cercle vicieux, une bataille qui ne s’arrête jamais. Maintenant, si quelqu’un fait quelque chose comme ça, je lui dirai très clairement “c’est pas gentil ce que tu dis” et si la personne réponds “c’est pour rigoler”, je dis “mais tu te rends bien compte que quand tu dis quelque chose comme ça, ça peut être blessant”. Parler comme ça, c’est ce que j’appelle un langage de vérité. Ça désamorce plein de situations. La personne en face ne peut plus se cacher, parce que toi tu enlèves ton masque, son masque à elle devient inconfortable. Donc pour moi l’hypersensibilité apporte plein de choses : une capacité à s’émerveiller des choses, les émotions fortes, elles le sont aussi dans le positif. Ça, c’est une vraie chance de pouvoir ressentir pleinement de la joie, du bonheur, de l’amour pour les gens qu’on aime. Je trouve que c’est vraiment une richesse. Ça permet d’avoir une perception des choses très subtiles. Ça permet aussi beaucoup de choses dans les relations, saisir des subtilités et comprendre les autres, de comprendre aussi ce qu’ils disent parfois à demi-mot et de pouvoir en parler parfois avec bienveillance. C’est beaucoup de richesse à mes yeux l’hypersensibilité.

LKL: Je ne sais pas si ça t’arrive aussi dans ton métier de coach. Pour moi, le fait d’être hypersensible, et d’avoir appris à travailler, être ok avec mes émotions et de les vivre, mais aussi garder mon empathie mais sans tout prendre comme si c’était moi qui le vivait, dans mon métier de coach, je trouve que cette hypersensibilité c’est vraiment un atout pour comprendre mes clientes.

M: Moi aussi. J’ai toujours entendu dire qu’il ne fallait pas avoir trop d’empathie, surtout quand on a une clientèle. J’ai fait un an de psycho donc j’ai pu entendre aussi ces discours là. Moi je pense que l’empathie, elle apporte une meilleure compréhension de la personne qu’on a en face de nous. Ça ne m’intéresse pas de regarder ma cliente comme un sujet d’observation, comme un moteur de voiture qui ne fonctionne plus. Moi je sais que j’ai un être humain en face de moi avec ses peines, ses problèmes, ses joies et ses défis. Ça peut m’arriver d’être touchée par des choses que des clientes me disent mais après je ne prends pas, je ne garde pas ces émotions. Il faut apprendre à avoir un juste équilibre : se servir de son empathie, pouvoir comprendre les gens et saisir des subtilités sans se laisser submerger pour autant. De toute façon, se laisser submerger par des émotions de l’autre, ça n’aide absolument personne. On appelle ça l’empathie sèche, le fait d’être à l’écoute, de comprendre mais de ne pas prendre pour soi parce que de toute façon, ça n’aide pas la personne.

LKL: Notre conversation me fait penser à une phrase que j’ai entendue. Je suis en formation pour devenir instructrice MBSR, en méditation pleine conscience. Et un jour j’avais un instructeur qui disait : “on gère son compte en banque mais on ne gère pas ses émotions”. Et j’aime beaucoup cette phrase, parce que souvent, dans le développement personnel quand on parle d’apprendre à gérer ces émotions, il y a encore cette notion d’enfouir et pas d’être présent et d’être là.

M: C’est ce qu’on disait tout à l’heure avec le fait que les émotions sont perçues comme sales, on a honte d’avoir eu des émotions. Ce que je vois souvent aussi chez les personnes qui sont dans le domaine du développement personnel, c’est qu’elles ont honte de la colère, de la tristesse. Elles se disent qu’elles ont travaillé sur elles et qu’elles ne devraient pas ressentir quelque chose comme ça. Alors que non, les émotions, on en aura toute notre vie. C’est vrai que si on est en colère tous les jours, il faudra travailler sur cette colère parce qu’on n’est pas censé vivre avec de la colère au quotidien. Mais ressentir des émotions face à diverses situations, c’est normal. Ça peut attirer notre attention sur des choses à travailler. Ce n’est pas quelque chose sur quoi il faut culpabiliser. Sinon, c’est ce qu’on appelle refouler. Évidemment on ne présentera pas les choses en disant “refoulez vos émotions pour vous sentir mieux” on va dire “vous êtes en colère, alors respirez profondément”. Je ne suis pas contre les exercices de respiration et de détente, bien au contraire, c’est quelque chose que je conseille. Mais je conseille en premier lieu d’écouter le message de l’émotion, de la comprendre, par exemple avec l’écriture. Cela peut beaucoup aider d’écrire dans un carnet pour essayer de comprendre son émotion. Et ensuite quand on a compris le message, ça ne sert plus à rien de rester avec les émotions, il ne faut pas que l’émotion devienne maître de nous même, elle est simplement une messagère. Donc quand on a compris son message, on peut aller se détendre, trouver des méthodes pour l’évacuer. C’est pour ça que j’aime bien utiliser la formule “apprivoiser ses émotions” parce que pour moi il y a une vraie nuance.

LKL: Je suis d’accord avec toi. Je te remercie Maeva. Je vais mettre dans la barre de description ton site. Si vous voulez plus d’informations sur Maeva, vous pouvez aller sur son site, il y a toutes les informations pour rejoindre le groupe facebook.

M: Peut être pas. Il y a un lien vers mon instagram et de mon instagram vers le groupe mais il n’y a peut être pas le nom du groupe. Ce sera peut être quelque chose à rajouter à l’avenir.

LKL: Si il y a des auditrices qui veulent rejoindre le groupe, qu’est ce qu’elles tapent sur facebook ?

M: Le nom du groupe c’est “femmes hypersensibles” avec l’emoji lune.

LKL: Et sur instagram ?

M: C’est « pink positive coaching ».

LKL: Mais de toute façon de ton site, on peut aller sur ton instagram. Merci beaucoup d’avoir été ma première invitée.

M: Merci à toi. Je suis très contente d’avoir partagé ce moment avec toi.

LKL: Merci à toi aussi d’avoir écouté cet épisode jusqu’au bout. Si tu veux être accompagnée à accepter ta différence et trouver ta mission de vie, je propose des accompagnements individuels. Si tu as aimé cet épisode, laisse une bonne note pour m’aider à le faire connaître sur la plateforme de ton choix. Force et amour à toi.


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